
Développement durable
Développement durable, cette expression très en vogue est sur toutes les lèvres. Mais concrètement, en quoi cela consiste-t-il ? Respect de l’environnement, maîtrise énergétique, accessibilité… tout en valorisant le lien social. En ce sens, Durtal se veut résolument tendance.
Durtal raisonne durable
Durtal a été auréolée d’une 3e fleur au concours régional des Villes et Villages Fleuris fin 2011, les fruits des efforts conjugués de la Municipalité et des agents techniques ont été félicités.
Objectifs : gérer de manière raisonnée et durable les espaces verts, en d’autres termes préserver l’environnement tout en offrant un cadre de vie plaisant et varié. Effeuillage des actions menées.
Un arrosage maîtrisé

- enfouissement d’une citerne de récupération des eaux pluviales de 60 000 litres et pompage (garantissant un mois d’arrosage du fleurissement estival),
- réduction de plus de 50 % du nombre de jardinières,
- remplacement des buses béton (absorbeuses d’eau) par des bacs en bois avec réservoir,
- création de massifs en pleine terre,
- utilisation d’un terreau spécifique retenant l’eau,
- plantation de végétaux « gamme sècheresse » peu consommateurs,
- semence de gazon fleuri qui se régénère sans entretien d’une année sur l’autre.
Sans compter la formation du personnel à la gestion différenciée (adapter les plantations à leur environnement et à la nature du sol).
Un fauchage tardif

Un désherbage planifié
A-t-on réellement besoin de désherber à tous les coins de rue ou peut-on laisser pousser les herbes folles à certains endroits ? Telle est la question à laquelle vise à répondre le plan de désherbage communal adopté le 30 mars 2011 par le Conseil municipal.
Sur le papier
Dans le cadre de sa démarche Développement Durable, la Municipalité de Durtal a approuvé un plan de désherbage à l’échelle communale. But : réduire sa consommation d’herbicides et autres produits phytosanitaires, nocifs pour la nature et surtout pour l’eau. En collaboration avec les services techniques de la ville, le bureau d’études La Noëlle Environnement a remis le fruit de son travail : cartographie des zones à risque (ruissellement des eaux, présence d’enfants, milieux sensibles…) et préconisations en fonction du danger (désherbage manuel, mécanique, thermique ou à défaut chimique, et les solutions alternatives), ainsi que les tenants et aboutissants pour les agents municipaux et pour les habitants. En effet, de nouveaux réflexes et comportements sont à adopter pour l’entretien des espaces verts, non sans incidence sur le paysage urbain et rural de la commune.
Sur le terrain
Retour gagnant de la binette, qui reste l’outil de désherbage le plus écologique… mais cependant pas le plus économique en temps. Afin d’entretenir efficacement et respectueusement les espaces verts de la commune, les services techniques adaptent leurs pratiques curatives en fonction des zones à traiter :
- qui dit risque élevé (ruissellement des eaux, présence d’enfants, milieux sensibles…), dit zéro pesticide donc désherbage manuel, mécanique (balayeuse) ou thermique (assèchement et élimination de la mauvaise herbe grâce au choc thermique créé par le propane) ;
- qui dit risque limité, dit usage raisonné de produits phytosanitaires tolérés.
À noter que la loi punit tout rejet direct de pesticides chimiques dans les fossés par au maximum 2 ans de prison et 75 000 € d’amende.
Des aménagements préventifs et doux

- engazonnement : trottoirs, parkings, pieds d’arbres et de haies… ;
- fleurissement / gazon fleuri à la base des murs ;
- paillage et bâchage bio (fibres textiles, paillis de chanvre, fèves de cacao, écorce, compost ou mulching = déchets végétaux) au cœur des aménagements paysagers – plus écologiques et esthétiques que les toiles plastiques, elles entravent la pousse des herbes et conservent l’humidité ;
- fauchage tardif.
Par ailleurs, s’épanouissant aux quatre coins de la commune, les liaisons douces, dont le sentier du Val d’Argance, invitent à la flânerie de manière naturelle puisqu’agencées grâce à des matériaux organiques (bois, paillis…).
Un paysage modifié

Cependant, n’ayant rien sans rien, elle contrecarre quelque peu la vision inculquée depuis plusieurs décennies de propreté nette d’une ville. Ce qui signifie que l’œil devra s’habituer à apprécier les herbes folles s’échappant ça et là, les pelouses s’épanouissant en toute liberté pour le bien-être de tous.
Les habitants peuvent aisément imiter les services techniques de la ville en prodiguant ces nouveaux gestes et méthodes dans leur propre jardin… sans oublier les trottoirs longeant leur habitation. En effet, il est du devoir de tout-un-chacun d’entretenir et donc de désherber devant sa porte (articles 4.1 et 4.2 du règlement de voirie durtalois).
Des récompenses florissantes
3 fleurs au concours des Villes et Villages fleuris (la 3e ayant été obtenue le 4 novembre 2011), Prix de l’Aménagement 2011 pour le Val d’Argance (décerné par le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement du Maine-et-Loire CAUE 49), Prix régional du Patrimoine 2008… Ces distinctions couronnent les initiatives prises par la Municipalité en faveur du développement durable et de la valorisation du patrimoine. Elles soulignent la pertinence des aménagements urbains en parfaite harmonie avec les richesses historiques et naturelles ainsi que le fleurissement embellissant Durtal au fil des saisons.
Contact : Mairie, Accueil – 02 41 76 30 24 – mairie@ville-durtal.fr
Durtal conserve sa 3e fleur
La région Pays de La Loire a organisé une cérémonie de remises des prix pour les Villes et Villages Fleuris qui a eu lieu mi-novembre 2018. A cette occasion, Madame le Maire qui était accompagnée du responsable du fleurissement, Mathieu Bouvet et du responsable des services techniques, Jérôme Marsais, a reçu un prix pour le maintien de la 3e fleur de la commune.
Lors de sa visite qui a eu lieu cet été, le jury a notamment apprécié l’enherbement des trottoirs, la suppression de bâches tissées au profit de paillage organique, la récupération de l’eau, l’approche de l’application du « zéro phyto », le projet de cimetière paysager en extension et l’enherbement de l’ancien cimetière. Le jury a également trouvé pertinent les cheminements pour les piétons irriguant la ville ainsi que la signalétique bien pensée et parfaitement intégrée dans le quartier ancien. Le jury régional dans son rapport a aussi donné quelques orientations pour l’avenir comme la formalisation d’un plan de gestion différenciée des espaces et des tailles d’arbres plus en adéquation avec leur architecture.
(article extrait du journal municipal L’Info n°92 (hiver 2014/15)
Durtal mise sur l’écolomie
Trouver un équilibre juste et rationnel entre économie et écologie, telle est la philosophie municipale concernant l’éclairage et les bâtiments publics. Sans compter la dématérialisation des actes administratifs.
Éclairage public

Bâtiments municipaux

Outre l’éclairage public, le SIEML a également rendu un bilan énergétique, notamment thermique, des bâtiments communaux. Les quelques points noirsconstatés sont corrigés progressivement. Prochaine amélioration : le double-vitrage installé au complexe Camille Claudel (partie ancienne). De plus, le recours à l’énergie solaire, via des fermes photovoltaïques, est actuellement à l’étude.
La mairie traque les papiers
Afin de poursuivre sa démarche « Zéro papier », de réduire ses coûts de fonctionnement, de gagner en rapidité et de moderniser toutes ses procédures administratives, la mairie dématérialise ses actes administratifs destinés à la Préfecture et à la Trésorerie. Ainsi, plus besoin d’imprimer arrêtés municipaux et autres délibérations du Conseil, ni bordereaux, paies et pièces justificatives.
Dorénavant, tous les échanges entre la mairie et la trésorerie s’effectuent par voie électronique (factures, recettes…). Ce qui engendre une économie de 6000 feuilles par an, les scans ayant remplacé les papiers. Entamée progressivement il y a près de 3 ans, cette démarche de dématérialisation est à la pointe de l’e-administration et de la collaboration entre le Ministère des Finances et les collectivités territoriales. Dernière étape dans le processus, la signature de l’avenant portant sur la signature électronique (via une clé usb codée), mercredi 18 mai 2011 entre André Logeais, Maire, et Eric Crochant, Trésorier, a scellé définitivement le partenariat. A noter que Durtal a été commune pilote sur le Maine-et-Loire. Ce qui lui vaut la visite et les appels de communes extérieures au département afin de partager leur retour d’expérience. Cette action exemplaire et fiable n’a pu être mise en place sans la motivation et l’implication des agents qui ont totalement adhéré et relevé le défi.
Toujours dans ce souci de supprimer l’usage du papier, la nouvelle salle du Conseil aménagée en rez-de-chaussée de l’annexe mairie est équipée en nouvelles technologies. Simultanément à la vidéoprojection, les élus suivent le déroulement de la réunion sur des écrans semi-individuels.
Développement durable 2020: Renseignez-vous sur votre empreinte carbone